L’Alzheimer et la maladie de l'audition sont deux maladies qui présentent des liens non négligeables. La première est une dégénérescence des capacités cognitives. La seconde est, quant à elle, associée à la démence dont la maladie d’Alzheimer en fait partie. Les résultats des études, que des chercheurs ont faites, indiquent l’impact de la surdité sur le déclin cognitif. Les études montrent que les personnes âgées atteintes de la surdité seraient plus vulnérables et susceptibles de développer une démence. Le dysfonctionnement du système auditif peut avoir pour origine un processus biologique identique au développement de l’Alzheimer. Mais les personnes malentendantes ne souffrent pas systématiquement de la maladie d’Alzheimer et vice versa.
L’isolement social favorisant la maladie d’Alzheimer
La perte auditive engendre plusieurs conséquences fâcheuses sur la vie d’un sujet. Parce que la personne malentendante a du mal à comprendre les discussions, les réunions ; c’est pour cela qu’au fil du temps elle commence à s’écarter de ses amis, de ses proches petit à petit. La perte auditive non soignée l’amène à s’isoler complètement de la vie en groupe, en ne participant plus à des activités sociales et en s’engageant malgré elle vers le repli du soi. Or cet isolement social est déjà un facteur qui peut favoriser la maladie d’Alzheimer. Cela s’explique par la solitude, qui est liée à une augmentation de l’inflammation dans le corps tout entier et aussi à la sensibilité accrue au stress. L’isolement ne permet plus le maintien d’une activité cérébrale au quotidien, et favorise les risques d’être atteintes par la maladie d’Alzheimer.
Le cerveau est altéré par la charge cognitive
On sait que les personnes atteintes d’une surdité n’entendent pas très bien les paroles de son interlocuteur ou les choses qu’elles écoutent. Pour cela, elles font de grands efforts pour pouvoir entendre en puisant au maximum de ses attentions d’écoutes et sa concentration. Les efforts déployés sont beaucoup plus importants dans des endroits bruyants. Le malade fait appel à une zone du cerveau qui est liée à la mémoire pour l’aider à comprendre et à traduire les sons qu’il entend difficilement. Au bout d’un certain temps, le surplus d’effort que fournit le cerveau peut épuiser son énergie. La personne ne peut plus consacrer beaucoup d’efforts à ses autres parties cérébrales dans le besoin, comme la mémoire. C’est pour cela que la surdité altère la mémoire et favorise la maladie d’Alzheimer. En plus de cela, on constate une altération des facultés de mémorisation. En effet, des zones du cerveau liées à la mémoire sont désactivées parce que le patient n’entend plus et l’audition qui utilise ces zones ne travaille pas non plus. Il y a un lien pathologique entre la perte auditive et l’Alzheimer. Un facteur génétique ou environnemental peut causer la survenance de la maladie d’Alzheimer à une personne dont des parents ou proches sont des personnes victimes de la perte de l’audition.
Constats sur la perte de l’audition et la maladie d’Alzheimer
Une mauvaise audition qui s’accompagne d’une maladie d’Alzheimer peut entraîner la dégradation rapide de l’état de santé du patient. En effet, il n’a pas seulement du mal à comprendre les informations. En plus de cela, il présente aussi des troubles de la mémoire à cause de l’Alzheimer. Des études ont montré que les personnes victimes de cette dernière et qui portent des appareils auditifs tout en suivant un programme de rééducation de l’ouïe, sont en mesure de réduire l’impact des symptômes de la maladie. Il est également possible d’inverser le phénomène. Autrement dit, les lésions neurologiques qui sont engendrées par la maladie d’Alzheimer peuvent être la cause de l’aggravation de la maladie de l’audition.